« Christian Jacob, se drapant sous le manteau de la déontologie, poursuit l’entreprise de démagogie populiste de Valérie Pécresse ».


Christian Jacob alimente une polémique lamentable en mettant de nouveau en cause Claude Bartolone, après Valérie Pécresse.

Le Président du groupe UMP à l’Assemblé nationale confond fonctionnement de l’institution et engagement politique.

Claude Bartolone a toujours été le leader de la majorité de l’Assemblée nationale. Ce n’est pas une supercherie, c’est la démocratie et la suite logiques des élections législatives de 2012. Il n’aura pas échappé à la droite qu’en plusieurs occasions, Claude Bartolone s’est exprimé en soutien à l’action gouvernementale, ou à l’inverse, en dénonçant les rares propositions de la minorité.

Christian Jacob s’est-il ému en ces nombreuses occasions du parti-pris politique de Claude Bartolone ? Pour autant, en tant que Président de l’Assemblée nationale, il n’a eu de cesse de promouvoir l’éthique et la transparence de cette Institution. Son travail ni partisan, ni sectaire, est salué sur tous les bancs du Palais Bourbon.

Que n’a-t-il réclamé cette transparence lorsque Nicolas Sarkozy était Président de la République et candidat au renouvèlement de son mandat ou bien lorsque Valérie Pécresse fût Ministre et candidate aux élections régionales de 2010 ?

Est-ce que Monsieur Jacob demande une charte sur l’utilisation de la réserve parlementaire et du travail des collaborateurs du Député Christian Estrosi, quand Estrosi Christian est candidat à la présidence de la région PACA ?

En mettant en cause la probité et l’exemplarité du Président de l’Assemblée nationale en revanche, c’est l’institution elle-même qu’il risque d’ébranler. Ces attaques ne sont pas dignes et salissent l’homme, mais aussi l’Assemblée nationale.

La droite, sans idée ni projet pour notre région, poursuit son combat démagogique qui ne fait qu’alimenter le populisme.