Depuis deux ans, la Municipalité que je dirige a eu à cœur de mettre en place les rythmes scolaires
dans les meilleures conditions.
Maire d’Alfortville, j’ai choisi de faire des NAP une chance pour les quelques 4200 élèves qui fréquentent nos écoles et non une contrainte.

  • chance pour faire de la musique;
  • chance pour s’initier à la culture sous toutes ses formes;
  • chance pour faire du sport en ouvrant tous nos équipements sportifs.

Peut-être la ville et la Ligue n’ont pas assez communiqué sur le programme dense que nous proposons depuis 2014. Nous allons améliorer cela en lien avec les directeurs et les parents d’élèves ainsi que la coordination avec eux.
Je ne sacrifierai pas l’occasion qui nous est donnée de permettre à nos jeunes de s’épanouir librement, encadrés par des animateurs qualifiés.
Je ne tergiverserai pas sur la sécurité de nos enfants sur ce temps des NAP, soyez en assurés !
Parce que je veux poursuivre le dialogue avec l’Education nationale, les directeurs et les directrices, les animateurs et la Ligue, les partenaires associatifs et institutionnels, les associations de parents d’élèves, les parents d’élèves eux-mêmes, les personnels de la ville qui travaillent sans relâche dans les écoles, j’ai décidé de 4 mesures dès cette rentrée :

  1. La gratuité des NAP encore cette année.
    Pas parce qu’en un mois nous avons trouvé de quoi les financer. La ville n’en a toujours pas les moyens. Mais je suis persuadé que l’échange, le dialogue, dire la vérité, sont la clef de voûte de notre relation. Visiblement l’année écoulée a laissé le sentiment que tel n’était pas le cas, au travers des débats du comité de suivi des NAP. Alerté, j’ai passé tout le mois de juillet à échanger avec les directeurs, les enseignants et les parents d’élèves.
    J’ai écouté. Je mesure le poids de ma décision sur le budget communal. Mais je veux instaurer une relation de confiance avec les Alfortvillais (e)s, sans pression aucune, ni par des associations autres que celles des parents d’élèves, ni par des partis politiques qui cherchent une instrumentalisation de cette situation pour eux-mêmes.
    Ma conviction est faite qu’il est nécessaire de geler au moins cette année encore le paiement des NAP pour construire ensemble ce qu’il y a de mieux pour nos enfants ;
  2. Monsieur Julien Boudin, Adjoint au Maire sera dès le 1er septembre, Adjoint au Maire en charge aussi des NAP pour qu’en plus de moi, vous bénéficiez d’un interlocuteur direct et à votre écoute.
  3. Je proposerai au Conseil municipal de rentrée une nouvelle organisation pour les Conseils d’école afin qu’ils soient le lieu réel des débats, puis des prises de décision. Il faudra donc les préparer plus qu’ils ne l’étaient jusqu’à présent, pour permettre sur chaque sujet un véritable partage des informations. Cela demandera plus de travail, pour les élus, pour les services municipaux mais aussi pour les directeurs, les enseignants et les associations de parents d’élèves. C’est le prix de notre réussite collective.
  4. En septembre, j’installerai une Commission d’évaluation des NAP, dans l’esprit porté par la Ministre de l’Education nationale.

Oui, la baisse des dotations de l’Etat impacte notre budget et les efforts à devoir déployer. Mais j’ai décidé dès le début de mon mandat que cela ne devait pas pénaliser les Alfortvillais.
C’est pourquoi nous avons mis en place une double protection :

  • le gel des impôts locaux depuis 2014 et il continuera en 2016 ;
  • le refus de rogner sur le programme municipal pour lequel plus de 58% des Alfortvillais ont témoigné leur adhésion.

Voilà pourquoi des efforts budgétaires massifs ont été faits. La Majorité de ces efforts sont portés par la Municipalité (diminution des indemnités d’élus, diminution des dépenses de fonctionnement sans toucher au personnel communal) et non par les ménages alfortvillais.
Au regard de la rentrée prochaine, de vos interrogations voire de vos attentes, il m’apparaissait important, dans le dialogue permanent que nous entretenons, de vous adresser ce courrier et les décisions qu’il comporte pour la rentrée.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de mes salutations les meilleures.