Réunissant ses soutiens à la Maison des cérémonies familiales, à Alfortville, le sénateur-maire a laissé deviner quel pourrait être son successeur à la mairie, s’il est élu.

Si le PS peut ressembler, en ce moment, à un bateau qui coule, Luc Carvounas, sénateur-maire PS d’Alfortville, avait choisi ce jeudi de lancer sa campagne des législatives, sur une péniche bien amarrée, bravant les intempéries du dehors. Un lieu « symbolique » : « Sur le fleuve, la Seine, trait d’union entre les deux villes », d’Alfortville et Vitry qui composent la 9e circonscription.

Une circonscription « difficile », de l’avis même de René Rouquet, le député PS sortant qui lui avait déjà cédé le fauteuil de maire en 2012. « C’est plus difficile à faire comme passage de témoin », annonce celui qui préside le comité de soutien du candidat. Lequel « sait » ce qu’il lui doit.

Alors avec Sarah Taillebois, adjointe de Vitry, sa suppléante, Luc Carvounas, nouveau porte-parole national du PS, va tenter de « convaincre le peuple de gauche qu’on peut avoir un projet ».

Et pour répondre à ses adversaires, ou aux Alfortvillais qui s’interrogent sur son départ de la mairie, une fois élu, Luc Carvounas a assuré : « Il y a un collectif, je resterai avec ce collectif ». Pour René Rouquet, il doit même « rester aux commandes ». « Je proposerai un nouveau maire. Il sera le maire. Il n’y aura pas de confusion des genres », poursuit le maire. Sans dire pour autant qui, ce jeudi soir. Tout en évoquant, « celui qui m’accompagne depuis plus d’une vingtaine d’années ». Le portrait étant celui de Michel Gerchinovitz, son premier adjoint. Mais « très superstitieux », de tout cela, Luc Carvounas a décidé d’en parler après. Après le 18 juin. Il ne reste plus qu’un mois.

 

Source Le Parisien