« Dans une tournée digne des Rolling Stones et en véritable « showman », Yanis Varoufakis fait le tour des médias Européens depuis sa démission.

Devenu icône de la gauche radicale européenne, mais connu surtout pour ces coups d’éclats, il rencontrera demain Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon, deux autres adeptes des coups de communication. Oui la rencontre de Frangy n’est que de la communication, celle d’Arnaud Montebourg, qui veut encore montrer qu’il pèse au sein de la famille socialiste tout en étant hors de la mêlée, et celle de Yanis Varoufakis, qui en pleine élection Grecque doit montrer qu’il existe encore. Frangy, ce rendez-vous des oubliés.

Est-ce que la situation actuelle de la Grèce prête à une tournée européenne de communication pour critiquer les décisions d’Alexis Tsipras qui, depuis quelques mois, prend des décisions difficiles pour remettre son pays sur la voie de l’épanouissement économique ?

N’oublions pas, derrière le personnage de médias, qui est vraiment Yanis Varoufakis. L’homme aux trois plaintes : vol de données privées, mise en danger de l’économie Grecque et surtout, haute trahison. Comme Alexis Tsipras le dit lui même : « il y a ceux qui se contentent d’une réalité virtuelle ».

Non, l’avenir d’un pays ne peut être instrumentalisé au profit d’une carrière personnelle. Un peu de pudeur ne ferait pas de mal à Yanis Varoufakis, l’Europe et la Grèce valent mieux que cela.