Alfortville met à disposition 5 appartements sur la commune pour accueillir des familles de réfugiés et participer ainsi à l’élan de solidarité national.
Retrouver le reportage de France 2 consacrer à l’action de la ville diffusé la 07 septembre :
Accueil des migrants dans le 94 : ce que les élus sont prêts à faire
Les mairies PS du Val-de-Marne en ordre de marche. Trois jours après Luc Carvounas, maire PS d’Alfortville, c’est au tour des autres maires PS du département de rejoindre le réseau villes solidaires, qui regroupe les communes prêtes à accueillir les migrants.
Selon Jonathan Kienzlen, le patron du PS 94, Créteil, Fresnes, Boissy, Cachan et Alfortville ont répondu à l’appel lancé par le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.
Des déclarations d’intention qui devraient se concrétiser rapidement. Vendredi, les maires du réseau se réunissent pour dresser un premier bilan. Un préalable au rassemblement prévu samedi matin, chapeauté par le ministre de l’Intérieur et dont l’objectif est de fixer les modalités d’un accompagnement social des migrants. Pour le moment, seul le maire d’Alfortville a annoncé que deux ou trois appartements HLM devraient accueillir des migrants. En dehors du réseau, le maire (UDI) de Vincennes a lui aussi donné son accord. « Il est normal face à des réfugiés humanitaires que Vincennes, qui a une vocation humaniste, accueille une famille », estime-t-on à la municipalité.
Au PCF, on reste prudent. « On regarde et on travaille », avance son secrétaire départemental. Pour le moment seul Jean-François Voguet, le maire (PCF) de Fontenay-sous-Bois, a appelé à une mobilisation citoyenne et associative, sans rejoindre le réseau villes solidaires. D’autre part, le conseil départemental (PCF) a demandé ce lundi à Fatiha Aggoune, vice-présidente, « de coordonner nos actions avec les initiatives que prend d’ores et déjà l’Etat pour l’accueil des réfugiés ». Et de rappeler que « ces dernières années, confronté à la guerre en Syrie, [le Département] a été le premier à contribuer activement à l’accueil d’étudiants syriens pour leur permettre de poursuivre leurs études en France ».
Pour Christian Cambon, chef de file des Républicains dans le Val-de-Marne et maire (LR) de Saint-Maurice, la question est plus épineuse. « Nous ne donnons pas acte au Premier ministre de reporter l’engagement de l’Etat sur les maires. » Pas question de faire partie du réseau des villes solidaires donc. Mais selon l’élu, certains maires ont pris contact avec des associations caritatives et institutions publiques afin de mobiliser des moyens. Et d’ajouter avec sa casquette de maire « C’est assez difficile de promettre logements et hébergements, mais je vais solliciter les hôpitaux de Saint-Maurice pour en accueillir immédiatement ».
