Les vélos qui s’agglutinent chaque jour devant la gare à Alfortville pourraient bientôt disparaître et laisser place à un modèle bien particulier, des Vélib’. Le maire PS Luc Carvounas vient d’adresser un courrier au président de la Métropole du Grand Paris se disant prêt à adhérer au réseau de vélos en libre-service parisien. La nouvelle entité souhaitant « hisser ce dispositif à l’échelle métropole », selon les termes de Patrick Ollier. Dans le détail, la Métropole aidera les communes qui souhaitent installer des bornes Vélib’ sur leur territoire à hauteur de 10 000 € par station. Alfortville a déjà prévu la dépense à son plan pluriannuel d’investissement.
« Au lancement de Vélib’, nous voulions y être mais le dispositif n’était que pour les villes limitrophes de Paris, évoque le maire. Longtemps les Alfortvillais n’ont pas compris pourquoi il n’y avait pas de Vélib’ dans la ville, alors qu’il y en avait à Ivry ou Charenton. »
Désormais avec l’ouverture du dispositif et le changement de prestataire, Alfortville s’engouffre dans la brèche. Entre six et huit stations, — c’est encore en discussion —, devraient être installées sur toute la longueur de la ville. Peut-être dès la fin 2017.
« Ce système améliorera les circulations des Alfortvillais, et se complétera bien avec Autolib’ et la future gare du Grand Paris », souligne Luc Carvounas, qui travaille toujours à développer par ailleurs « un vrai transport urbain par le fleuve ».
Croisés au hasard des rues, les Alfortvillais approuvent. « C’est génial », s’exclame cette adepte. « On n’est pas loin de Paris, c’est super », applaudit cet habitant qui pourra aller « travailler » dans la capitale à deux-roues et éviter « le métro ».

Source : Le Parisien