La Lettre du Député #1

Lors des élections législatives de juin 2017, j’ai été élu Député d’Alfortville et de Vitry-sur-Seine, avec près de 59% des suffrages exprimés, sur une ligne politique claire et des valeurs incarnées par la Gauche de combat.

Dès le début du quinquennat, j’ai voulu la clarté en votant contre la confiance au Gouvernement d’Édouard PHILIPPE le 3 juillet 2017, et en m’inscrivant clairement dans l’opposition à Emmanuel MACRON.

Dans le discours de politique générale du Premier ministre tous les ingrédients de la potion amère d’une droite libérale nous étaient déjà présentés.

Tout y était. Toutes les politiques de régression sociale que nous avons connues depuis 15 mois :

  • Baisse des Apl ;
  • Augmentation de la CSG ;
  • 10 milliards d’euros rendus au 350 plus riches familles françaises ;
  • Suppression des contrats aidés ;
  • Renoncements sur la moralisation de la vie politique, sur le glyphosate ou encore sur le nucléaire ;
  • Augmentation des prix sur le carburant et l’énergie ;

Au cœur de l’été 2018 le Gouvernement a dû reporter sa réforme constitutionnelle, secoué par l’affaire d’Etat « BENALLA ».

Ce scandale d’Etat révèle les pratiques politiques douteuses de la Majorité comme du Président. Le « nouveau monde » dévoile sous nos yeux des pratiques d’Ancien régime : Affaires BENALLA, NYSSEN, PÉNICAUD, Ferrand, KHOLER. Jusqu’au jeu de chaises musicales entre François de RUGY et Richard FERRAND après la fracassante démission de Nicolas HULOT.

Le Président aura préféré soigner l’ambition contrariée du patron de sa Majorité plutôt que d’entendre le cri d’alarme de l’ancien Ministre de l’Ecologie pour sauver notre planète.

L’année législative qui s’ouvre nous promet de rudes combats à l’Assemblée nationale comme à l’extérieur. Que ce soit sur la réforme des retraites à venir comme celle de l’assurance chômage. Nous serons avec le Groupe Socialiste en première ligne pour défendre nos valeurs comme nos acquis sociaux.

Vous pouvez compter sur ma détermination pour continuer à porter le « Progrès partagé » et faire entendre votre voix à l’Assemblée nationale.