Depuis l’annonce de sa candidature, Claude Bartolone est l’objet d’attaques injustifiées et injustifiables de la part de l’UMP.

Ils réclament la démission du Président de l’Assemblée quand en 2010, Valérie Pécresse était restée au Gouvernement pour faire sa campagne.

Ils dénoncent une éventuelle partialité de Claude Bartolone quand il entrera en campagne. C’est oublier que sur tous les bancs du Palais Bourbon, depuis 3 ans, les Députés de tout horizon politique saluent le comportement de ce dernier dans la conduite des travaux de l’Assemblée nationale. Chacun reconnait son sens des responsabilités et les efforts de transparence qu’il a initiés.

Ils feignent d’oublier que Philippe Seguin avant lui, mais aussi Bernard Accoyer ou Jean-Louis Debré, alors à la présidence du Palais Bourbon, ont été engagés dans des campagnes locales et responsables d’exécutifs locaux. Personne n’avait alors, réclamé leur démission.

Mais surtout, ces dénigrements ad hominem et ces attaques politiciennes permettent aux élus UMP de ne pas aborder les préoccupations quotidiennes des Franciliennes et des Franciliens. Et pour cause, après 17 ans d’opposition au Conseil régional, ils n’ont toujours pas de projet alternatif.

La candidature de Claude Bartolone provoque la panique dans le camp de la droite régionale. Les « diseux » de l’UMP devraient plutôt s’inspirer du « faiseux » qu’est Claude Bartolone, notamment en matière d’exemplarité. Que ce soit dans son rôle de 4ème personnage de l’Etat ou bien encore dans l’engagement qu’il a pris de démissionner en cas de victoire en décembre prochain, à l’image de  sa démission de la présidence du Conseil général de Seine-Saint-Denis une fois élu au perchoir.