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«La foule présente montre bien l’attachement à ces deux personnalités mais aussi à notre commune. ». Luc Carvounas, sénateur-maire (PS) d’Alfortville, était plus que ravi de constater, hier matin en mairie, que son idée de livre sur les destins croisés entre François Mitterrand et Joseph Franceschi, maire de 1965 à 1988, avait plu aux Alfortvillais, notamment aux 200 présents.

 

Deux anciens ministres présents

 

Qu’ils aient connu personnellement ou non Joseph Franceschi, ce sont bien des habitants de sa génération qui sont venus écouter les deux auteurs de « François Mitterrand, Joseph Franceschi, destins croisés 1965-1988 ». Jean Mayet, adjoint PS, président du comité histoire d’Alfortville, s’est plongé dans ces vies publiques croisées au côté de Michel Lahaie, ancien enseignant d’histoire. Tous les deux sont revenus sur cette amitié de longue date entre celui qui allait devenir président de la république et celui qu’il surnommait « le dictateur d’Alfortville ». Joseph Franceschi avait été secrétaire d’Etat, de 1981 à 1986, aux personnes âgées, aux retraites et à la sécurité publique.

 

Deux autres ministres de l’ère Mitterrand étaient d’ailleurs dans la salle hier : Laurent Cathala, maire (PS) de Créteil, et Roger-Gérard Schwartzenberg, député (PRG) de Villeneuve-Saint-Georges. Le parrain de cette matinée, comme du livre, est Jean-Louis Bianco, ancien secrétaire général de l’Elysée sous François Mitterrand, qui a « ouvert toutes ses archives pour faire cet ouvrage », comme l’a remercié le maire d’Alfortville.

C‘est l’actuel maire (PS) d’Alfortville, Luc Carvounas, qui a eu l’idée de ce livre d’hommage. Et même du titre. Son destin, raconte-t-il dans l’ouvrage, avait croisé celui de Joseph Franceschi, en 1985 pour un spectacle de théâtre au collège. A l’époque, il jouait le rôle… du maire d’Alfortville. « Je suis très attaché à l’histoire de notre commune, confie-t-il. J’avais envie de mettre à l’honneur le maire précurseur du visage d’Alfortville, resté 23 ans sur 131. Les Alfortvillais vont aussi se rendre compte comment la ville occupe une place dans l’histoire de la gauche française. » Et en cette période qui s’annonce difficile pour la gauche, « cela fait du bien de se replonger dans ces années-là, estime-t-il. Car il n’y a qu’un François Mitterrand. François Hollande n’est pas François Mitterrand. »

Source LeParisien.fr