Je me rappellerai toujours de ma fierté, le 1er octobre 2011, lors de ma première Séance publique au Sénat.

J’en étais l’un des benjamins, nous élisions alors son premier Président de Gauche, et j’ai mesuré alors l’honneur républicain qui m’était fait, ainsi que la responsabilité du rôle de Parlementaire qui m’incombait.

Six années après – vous retrouverez dans les pages qui suivent les initiatives principales de mon action de Sénateur – et à l’heure où je me prépare à quitter notre Haute Assemblée pour continuer mon action politique de manière différente, je voudrais livrer ici quelques enseignements qui me paraissent essentiels pour l’avenir du Sénat et du Parlement.

Si nous avons voté le non cumul des mandats, nous devons tout faire pour éviter que notre Parlement devienne une chambre d’enregistrement déconnectée du réel, occupée seulement par des retraités, des hauts fonctionnaires ou des apparatchiks, à mille lieues de la vie quotidienne de nos concitoyen-ne-s. Donc je le dis avec force, si il doit se moderniser, le Sénat doit demeurer dans nos Institutions. Il est la chambre des collectivités territoriales, et à ce titre, dans le Parlement du non cumul, il devra occuper une place non négligeable pour relayer la voix de nos territoires.

De plus, les Sénateurs devront jouer pleinement leur rôle, et ne pas considérer leur Institution comme une instance de dialogue endormie, entre personnes de bonne compagnie. À ce titre, je ne peux que regretter que la majorité sénatoriale de Droite ait tout simplement refusé le débat budgétaire en novembre 2016, sous prétexte de l’approche des élections d’avril et mai 2017. Il s’agissait d’une forfaiture de la Droite sénatoriale, qui a refusé à ce moment d’endosser son rôle constitutionnel de législateur.

Enfin, pour renouveler profondément les visages de nos élu-e-s et la diversité de leurs parcours, l’adoption d’un véritable statut de l’Élu devra être une priorité de la prochaine majorité. Il est temps de poser dans la loi les garanties nécessaires pour que le plus grand nombre puisse avoir accès à la possibilité de devenir élu-e. La limitation des mandats nationaux dans le temps devra accompagner cette réforme de manière complémentaire.

Défendre la Justice Sociale, développer notre première industrie Française le tourisme, moderniser nos Institutions, préparer l’avenir du Grand Paris, assurer notre devoir de mémoire, mais aussi et surtout défendre les Val-de-Marnais-es et le Val-deMarne, telles ont été mes principales préoccupations de ces six dernières années. Et si j’ai pu exprimer mon opposition à certaines dispositions de la Loi travail comme mes doutes sur la déchéance de, nationalité, je suis fier du bilan que nous pouvons porter collectivement. Car oui, la France va mieux en 2017 qu’en 2012

Vous trouverez donc ici un compte rendu pour remettre mon mandat en perspective et vous pourrez toujours compter sur ma détermination pour porter à vos côtés nos valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.