Merci aux 2500 électeurs vitriots qui ont donné leurs voix à nos candidats.

Si nous déplorons l’abstention massive sur notre ville, nous appelons les Vitriots à se mobiliser pour le second tour de dimanche prochain.
Toujours déterminés à lutter pour l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, nous nous préparons d’ores et déjà à combattre les réformes antisociales du gouvernement Macron.
La première étape de cette lutte passe par l’obtention de députés qui ne voteront pas :
la casse du droit du travail l’habilitation de légiférer par ordonnance pour la suppression de notre département – la Hausse de la CSG pour les retraités – la constitutionnalisation de l’état d’urgence
Pour atteindre ces objectifs, un seul bulletin sur chaque circonscription de Vitry le permettra. Après discussion avec les candidats et en écho à notre combat pour le rassemblement de la gauche, nous appelons les vitriots à voter pour :
– Mathilde Panolt sur la 10e circonscription, candidate France Insoumise
– Luc Carvounas sur la 9e circonscription, candidat du Parti Socialiste
Seul ces deux bulletins restent disponibles pour battre les candidats ultra-libéraux et disposer d’outils de lutte dans un avenir proche. Cela ne constitue nullement un blanc sein à ces deux candidats concurrents du premier tour, ni une reconnaissance des positionnements passés, simplement un indispensable besoin de protéger les vitriots des mauvais coups prévus par le gouvernement actuel.
Dimanche prochain commence une lutte acharnée pour notre avenir, Votons pour nous donner les outils de la réussite.
Le second tour de l’élection législative de dimanche prochain 18 juin revêt aujourd’hui une importance nouvelle suite au bouleversement politique du 1er tour. L’urgence est à la mobilisation face aux candidats d’Emmanuel Macron, des Républicains qui cherchent à installer une majorité libérale écrasante et ceux du FN, qui continuent à faire prospérer leurs idées de haine, de racisme et d’exclusion.
Après le premier tour, nous devons faire face à deux risques majeurs.
Le premier concerne la démocratie dans notre pays. En effet, les candidats d’Emmanuel Macron qui, dans le contexte d’une abstention historique, ont obtenu moins de voix qu’au premier tour de l’élection présidentielle, pourraient obtenir 80 % du nombre de sièges à l’Assemblée nationale, 90 % avec les Républicains.
La diversité politique de notre pays serait ainsi effacée et notamment celle de la gauche qui avait réuni 9 millions de voix autour des candidatures de Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon.
Le deuxième risque est qu’Emmanuel Macron et son premier ministre issu des rangs Républicains s’appuient sur cette anomalie démocratique pour amplifier les politiques libérales et d’austérité et pour emmener notre pays vers une casse sociale généralisée.
Face à ces deux menaces, l’urgence est d’élire dimanche prochain 18 juin, partout où ils sont présents au second tour, en Métropole et en Outre Mer, des députés communistes et Front de gauche, des députés de la France insoumise et d’autres forces de gauche, qui sont prêts, aux côtés des forces sociales, à combattre la casse du Code du travail par ordonnances, la hausse de la CSG, la diminution drastique du nombre des fonctionnaires, la remise en cause des services publics, comme des moyens des collectivités territoriales, la restriction de nos libertés publiques, l’amplification des politiques de soutien à la finance.
La victoire de ces candidat-e-s de gauche et de progrès social est possible.
Nous appelons les électrices et les électeurs de gauche, qu’ils aient voté ou qu’ils se soient abstenus au premier tour, à se mobiliser autour de ces candidatures et à permettre ainsi l’élection de femmes et d’hommes de terrain, qui ont toujours combattu les politiques d’austérité, et les injustices. Des femmes et des hommes qui ont inlassablement été du côté de l’Humain d’abord face aux puissances de l’argent. Des candidat-e-s qui n’ont jamais renoncé à leurs valeurs et à leurs engagements.
Des femmes et des hommes sur lesquels les citoyens continueront de pouvoir s’appuyer.
Déclaration du Conseil National du PCF