J’étais  l’invité politique de Laurence Ferrari dans #DirectFerrari sur CNEWS, le 20/06/2017 à 19h45 pour évoquer la position du Parti Socialiste sur le vote de la confiance au Gouvernement d’Édouard Philippe.

« Nous avons passé plus de trois heures à débattre (…) pas une personne qui est intervenue, ne souhaite voter, ni la confiance au gouvernement, ni le discours de politique générale d’un Premier Ministre qui se dit lui-même être de droite. »

« La Gauche Française pèse, au soir du 1er tour de l’élection Présidentielle, 30%. (…) La Gauche Française, elle est mise à mal. Mais est-ce que c’est au moment où elle va le plus mal, qu’il faut quitter le navire ? »

« Je suis extrêmement en colère quand j’ai vu les expressions de Ségolène Royal vis-à-vis de Delphine Batho, nous disant très clairement qu’elle avait voté pour son adversaire. C’est impardonnable parce qu’elle doit tout au Parti Socialiste et au moment où on a un genou à terre, on doit rester fidèle à ses valeurs et au parti qui vous a tout donner. »

« Moi je suis très clair, j’ai reçu un mandat, je suis aujourd’hui un député d’opposition à la République En Marche. Il ne suffit pas de me dire : « on va leur faire confiance et en même temps on est contre la hausse de la CSG » et bien non,[…] je ne suis pas la Gauche radicale, je suis la Gauche de Gouvernement, j’aspire à ce que cette Gauche revienne aux destinées du pays, mais pour ça il faut des hommes et des femmes qui soient dans une opposition forte, constructive, mais attentive à ce qu’on ne détricote pas le modèle social auquel on tient quand on est de Gauche. Et donc je voterai contre. »

Pour aller plus loin : Luc Carvounas, ni Dieu ni maître

« Tous ceux qui se disent constructifs (…) mais constructifs pour faire quoi ? Je leur rappelle que la République En Marche c’est 350 députés. Si c’est constructif de tourner le dos à leurs valeurs, à leurs histoires parce que le Macronisme, c’est l’alliance de la carpe et du lapin, de femmes et d’hommes qui n’ont aucune histoire commune, aucun combat commun, et qui se sont retrouvés juste pour prendre le pouvoir pour le pouvoir, et bien non, ça ne marche pas comme ça la politique française (…) Je m’inscris dans le mouvement du Socialisme, je ne suis pas fétichiste en m’accrochant au Parti Socialiste. On a en face de nous un Parti qui fait du Marketing, et bien on va utiliser les même armes. »

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